L'île aux sorcières

Au fil des 186 pages de son roman, Clélia Ceschi nous invite à faire la connaissance de Blanche et de ses descendantes, les héroïnes de cette histoire de liberté, d’amour et de magie qu’elle raconte avec passion…

Arrière-petite-fille de Jean Bommart, auteur de romans d’espionnage, Clélia nous livre un premier opus puissant qui mêle l’histoire collective des esclaves de Martinique et celle d’une femme éprise de liberté.

L’AUTEURE

Clélia Ceschi a 36 ans. Elle a grandi à Vincennes puis à Montpellier et depuis 2018, elle s’est installée à Saint- Mandé. Elle travaille dans la communication après des études littéraires et d’histoire de l’art. L’écriture a toujours été son mode d’expression préféré. « Mon éducation a été propice à l’émergence d’envie littéraire et je me souviens que l’idée d’écrire sur ce thème est apparue très tôt après avoir lu Autant en emporte le vent » explique-t-elle.
Elle avoue dévorer les romans, ceux-ci venant nourrir son imagination. Et puis autres sources d’inspiration : la magie et un intérêt très fort pour les grandes fresques mythologiques, notamment les pratiques magiques associées à chaque spiritualité du monde.
« Je me suis beaucoup documentée sur les pratiques vaudou par exemple. J’ai aussi essayé de comprendre comment cette île française, la Martinique, qui avait ses propres pratiques de culte et de croyance a dû s’approprier les références chrétiennes qui lui ont été imposées ».
L’Île aux Sorcières ouvre la porte de ce monde ésotérique qui fascine tant Clélia. « Dans le livre, les esprits font partie du monde des vivants, il n’y a pas de séparation entre les deux, mais ce n’est pas un roman fantastique, c’est simplement quelque chose de naturel ».

L’HISTOIRE

L’histoire se passe en Martinique en 1848. Après l’abolition de l’esclavage, une nouvelle société émerge. Sur la plantation Caseneuve, Blanche a 18 ans et doit épouser un homme choisi par son père. Mais bientôt, les conséquences d’une passion interdite lui révèlent le secret de sa naissance.
Blanche bascule vers les ténèbres. Pourtant, elle n’a rien de mauvais. Ses rêves sont légitimes, mais ses actes sont discutables et leurs conséquences, inattendues. Sa lutte pour sa liberté de femme fait écho à celle du peuple esclave, dans un syncrétisme de croyances et de traditions.
« C’est aussi une très belle histoire d’amour et si lorsque j’ai tapé le mot FIN j’ai ressenti une énorme joie, ça a été aussi un déchirement tant j’étais tombée amoureuse de mes personnages » conclut-elle.
À offrir en toute confiance en cette fin d’année !